Le mandat court et le mandat unique

L’une des options pour se pré­mu­nir des pris­es de pou­voir et des con­flits d’intérêts est de lim­iter la durée des man­dats. Ils peu­vent donc être rac­cour­cis ou ren­dus non-renou­ve­lables, on par­le alors de man­dat unique.

Le man­dat unique a souf­fert de mau­vaise presse dans les milieux poli­tiques. La pos­si­bil­ité de “pro­fes­sion­nal­i­sa­tion” défini­tive d’une car­rière poli­tique, surtout pour des gens sans autre méti­er pré­cis et autres hauts fonc­tion­naires, per­met de rester ain­si, pen­dant trente ou quar­ante ans, dans une sinécure et une opu­lence des plus envi­ables ; une telle sit­u­a­tion per­pétue donc le clien­télisme élec­toral­iste avec des con­séquences budgé­taires qui sont une cause majeure de notre sit­u­a­tion finan­cière, ce que nul “expert” ne dénonce.

Le man­dat court et non-renou­ve­lable (H) a été util­isé dès la démoc­ra­tie athéni­enne, accom­pa­g­né de l’idée de l’a­ma­teurisme poli­tique, la rota­tion des charges et de la représen­ta­tiv­ité max­i­male, garan­tis par le tirage au sort.


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