Outils démocratiques
Le RIC — Référendum d’Initiative Citoyenne
L’expression initiative citoyenne désigne la possibilité donnée aux citoyens de proposer un vote du Parlement ou l’organisation d’un référendum, sous certaines conditions de forme et de nombre, pour l’adoption d’une nouvelle loi, l’abrogation d’une loi en vigueur ou une modification de la Constitution. Lire la suite
Le TAS — Tirage Au Sort
En politique, le tirage au sort permet de désigner jurés et magistrats exécutifs, législatifs et judiciaires au moyen du hasard et parmi un ensemble de candidats universel ou restreint. Dans la première démocratie connue, la démocratie athénienne, le tirage au sort était prépondérant pour toutes les institutions exécutives et juridiques. Lire la suite
L’ACTAS — Assemblée Constituante Tirée Au Sort
Les bénéfices du choix du Tirage Au Sort pour composer l’Assemblée Constituante… Lire la suite
Le mandat court et le mandat unique
L’une des options pour se prémunir des prises de pouvoir et des conflits d’intérêts est de limiter la durée des mandats. Ils peuvent donc être raccourcis ou rendus non-renouvelables, on parle alors de mandat unique… Lire la suite
Le mandat impératif
D’une manière générale, un mandat impératif est un pouvoir délégué à une personne ou à une organisation désignée afin de mener une action prédéfinie et selon des modalités précises auxquelles elle ne peut déroger… Lire la suite
Les commissions de contrôle
Les commissions de contrôle sont l’une des possibilité de contre pouvoir. Les différents pouvoirs sont alors soumis à des commissions, élues ou tirées au sort, qui ont pour fonction de vérifier dans le détail ce que font des élus, des mandataires, ou des experts.… Lire la suite
Les méthodes de vote
Tout d’abord, il ne faut pas confondre la principe du vote (exprimer un avis) et l’élection (choisir quelqu’un). Le premier peut être utilisé par tout type de système politique, mais le second est une procédure strictement aristocratique. L’élection consiste à essayer de choisir la ou les personnes les plus aptes à effectuer une tâche (mandat impératif) ou représenter autrui (mandat représentatif)… Lire la suite
La sociocratie
La sociocratie est un mode d’organisation du pouvoir où celui-ci est exercé par l’ensemble de la société. Le mode de prise de décision et de gouvernance permet à une société, un groupe, une entreprise, une organisation, de se comporter comme un organisme vivant et de s’auto-organiser… Lire la suite
Outils numériques
Les réseaux sociaux (facebook, google+, twitter…)
Cela peut paraître étonnant, mais une grande partie du militantisme a lieu sur les réseaux sociaux “commerciaux”. Malgré les défauts de ces plateformes, pour poser le cadre démocratique, il faut une agora, un lieu d’échange capable de rassembler le pire comme le meilleur. Ces réseaux grand-public représentent l’avantage de toucher un maximum de gens et d’éviter l’entre-soi.
Plateforme numérique d’organisation de RIC
Les outils d’audio/visio-conférence
Logiciels libres : Mumble — Framatalk (Jitsi)
Logiciels propriétaires : TeamSpeak — Discord — Skype
Les éditeurs de texte (ou PADs)
Logiciels libres : Framapad
Logiciels propriétaires : GoogleDoc
Les plateformes de partage/mise en ligne de fichier
Logiciels libres : Framadrive
Logiciels propriétaires : GoogleDrive — WeTransfer
➔ S’informer
➔ Agir
Merci pour ce dossier très intéressant sur le tirage au sort. Vous y développez beaucoup de ses aspects à partir du cas de la République d’Athènes. Le cas de la République Vénitienne est tout aussi intéressant sur l’usage du tirage en sort comme moyen d’aboutir à une stabilité politique, ce qui fut un succès puisque la République perdura pendant 800 ans avec une seule tentative de coup d’État.
Si je suis fervent partisan du tirage au sort, je pense qu’il est aussi salutaire d’en souligner les limites. Aucun système n’est parfait, que ce soit l’élection ou le sort. Le fait qu’Athènes ou Venise représentaient de petits États est un facteur fondamental dans la réussite du tirage au sort : la rotation des charges permet à n’importe quel citoyen (selon la définition de l’époque) d’occuper au moins une charge pendant sa vie. Cela ne peut pas être garantit dans nos États-nations surpeuplés, ce qui retire toute une dimension bénéfique du TAS. De même que les citoyens de l’époque traitaient de sujets qui ne nécessitaient pas de connaissances techniques, notamment en matière judiciaire. Le tribunal de l’Héliée prenait ses décisions sans aucune délibération, cela voulait dire que chaque juge-citoyen se référait à son bon sens pour prendre une décision. Aujourd’hui, rares sont les domaines pour lesquels il serait possible de confier la décision à un jury citoyen sans formation ni délibération.
Cela ne veut pas dire que ces problèmes n’ont pas de solution (heureusement !), mais il est toujours bon de voir le meilleur et le pire en toute chose.
Vous associez la démocratie directe avec le tirage au sort comme si l’un allait nécessairement avec l’autre, mais je n’en suis pas convaincu. La démocratie directe souffre de lourds inconvénients selon moi, qui ne sont d’ailleurs pas très différents de la démocratie élective. Si les électeurs ont des biais lorsqu’il s’agit d’élire des représentants, ils en auront aussi pour voter des lois. C’est à cause des dérives de nos démocraties modernes que nous avons perdu foi en l’idée d’un pouvoir exécutif efficace, mais je pense qu’avec une réelle séparation des trois pouvoirs (exécutif, législatif tiré au sort, et judiciaire) une harmonie peut être trouvée. C’est ce à quoi je travaille en ce moment avec le concept de stochocratie éclairée.
Au plaisir d’échanger.